Ses oeuvres:
Émile-Antoine BOURDELLE (1861-1929)
Émile Antoine Bourdelle, né à Montauban le 30 octobre 1861, est le fils d’Antoine Bourdelle, menuisier-ébéniste, et d’Émilie Reille. Il montre très tôt des dispositions pour le dessin et la sculpture. Son père l’initie au travail du bois dès l’âge de 13 ans.
Il fait ses études à l’école des Beaux-Arts de Toulouse, puis, en 1884, à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris, où il est l’élève d’Alexandre Falguière. C’est à cette époque qu’il fait partie de « la bande à Schnegg ».
Deux ans plus tard, il quitte l’École des Beaux-Arts pour retrouver son indépendance et vit de la vente de ses dessins.
En 1893, il est engagé comme praticien dans l’atelier de son ami Auguste Rodin, Il collaborera avec lui pendant 15 ans.
Ente 1895 et 1902, il réalise « Le monument aux combattants et Défenseurs du Tarn et Garonne de 1870-1871 » ; c’est grâce à A. Rodin qu’il obtient cette commande pour la ville de Montauban.
Antoine Bourdelle réalise sa toute première exposition en 1905, c’est un succès. C’est également à cette époque qu’il s’éloigne du style du maître pour se rapprocher de la sculpture antique et médiévale.
Son « Héraklès Archer » est présenté en 1910 au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts obtient un succès retentissant et lui ouvre les portes à l’international.
En 1914, c’est la consécration à la Biennale de Venise où sont exposées trente de ses pièces dont « Le Centaure mourant »
Bourdelle est également un pédagogue passionné. Il enseigne pendant 20 ans à l’Académie de la Grande Chaumière, où il forme de nombreux élèves, dont Alberto Giacometti, Aristide Maillol, Germaine Richier…
Créateur et vice-président du Salon des Tuileries
En 1929, malade, il s’éteint au Vésinet, chez son ami le Fondeur Eugène Rudier et, est enterré au cimetière Montparnasse.
En 1931, une importante rétrospective de l’œuvre de Bourdelle au musée de l’Orangerie rassemble 128 peintures, dessins et aquarelles ainsi de 200 sculptures.
