Maurice PROST (1894-1967)
Aucun résultat
La page demandée est introuvable. Essayez d'affiner votre recherche ou utilisez le panneau de navigation ci-dessus pour localiser l'article.
Maurice PROST (1894-1967)
Ciseleur de formation, Maurice Prost est fasciné par l’observation des animaux vivants à laquelle il se livre régulièrement.
Gravement blessé lors de la première Guerre mondiale, il est amputé du bras gauche et ne peut donc plus reprendre son activité de ciseleur.
Prost refuse les emplois réservés et décide de se consacrer à la sculpture : il pratique tout d’abord le modelage, puis la taille directe, à l’aide d’un outil pneumatique de son invention qui lui permet de s’attaquer à des matières aussi dures que la pierre, le marbre et l’onyx.
Observateur assidu du Jardin des Plantes depuis 1918, il fait parti d’un groupe d’artistes soudés, connu sous le nom des « Animaliers du Jardin des Plantes », qui étudie et dessine les fauves de la ménagerie.
De ces patientes heures d’études, il reste aujourd’hui de nombreux dessins, réalisés au crayon, au fusain et à la sanguine, qui constituent l’étape préalable au modelage de ses sculptures.
Ses œuvres présentées au Salon des Artistes Français, au Salon d’Automne et au Salon des Indépendants, remportent un vif succès.
En 1931, il participe à l’Exposition Coloniale et, en 1937, lors de l’Exposition Internationale des Arts et Techniques à Paris, il réalise la commande d’un « Pégase » de plus de 4 m de haut, destiné à la passerelle de l’Alma.
Il travaille également pour la Manufacture de Sèvres.