Jean BOEDTS (1904-1973)
Ses oeuvres:
Jean BOEDTS (1904-1973)
École Belge
Jean Boedts naquit le 19 décembre 1904, à Tongres (Région Flamande). Alors qu’il avait vocation à reprendre la brasserie familiale, il entreprit des études artistiques et suivit des cours de l’École des Arts Appliqués de Maredsous avant de s’inscrire à l’Académie de Liège où il étudia le dessin, le modelage et la taille directe.
À 21 ans, avec 200 francs en poche, le jeune statuaire partit pour Paris où il suivit les enseignements de l’Académie Julian. Il s’engagea comme modèle pour payer ses études et put s’initier à tous les domaines de la sculpture.
Il entreprit en 1928 un voyage à Florence où il devint l’élève unique de Dante Sodini à l’Académie de cette ville. Les après midis, il gagnait sa vie en étant l’aide sculpteur du statuaire américain Avard Fairbanck avec qui il apprit la taille de la pierre bleue et du marbre. Le soir il suivait en élève libre les cours de dessin d’après nature.
En 1930, il revient à Bruxelles. En 1932, il fut lauréat du Prix de Rome (Belge) pour une maternité monumentale : « Mère allaitant son enfant ». Il participa à l’Exposition Universelle de Bruxelles en 1935.
Peu après, il reçut la commande d’un buste de la reine Astrid exécuté en marbre de Carrare. La Reine Astrid mourut accidentellement peut de temps après. Il fut décidé de la réalisation d’un monument national en sa mémoire, le projet de Jean Boedts fut accepté.
En mars 1953, Il adressa une nouvelle demande au ministère des Colonie pour la gratuité d’un voyage au Congo (La première demande datée de 1938), demande acceptée et Jean Boedts pu entreprendre son voyage d’étude au Congo et au Rhuanda-Urundi.
Il embarqua sur l’Elisabethville le 25 mai 1954 ; Il installa son atelier à Léopoldville et y restera jusqu’en septembre.
Puis il se rendit à Usumbura en Urundi (Burindi) où il réalisa un bas relief pour orner le tribunal du Mwami à Kitéga. Il voyagea à l’intérieur de l’Urundi et réalisa plusieurs études et compositions.
Son séjour en Urundi aura duré 18 mois.
Après l’Exposition Universelle, l’artiste retourna au Congo.
En 1960, après les troubles au Katanga, il s’enfuit pour l’Afrique du Sud.
Il revient en Belgique 1962.
En 1968 il épouse Marie-Thérèse Sacco, qu’il rencontre dans son atelier à Tongres.
Le 4 février 1973, il s’éteint et trouve enfin la route pour le « Jardin de l’Éternité »