SCULPTURE – 20TH
Camille ALAPHILIPPE
« La Baccanthe »
Très belle épreuve en bronze à patine brun à fond vert
D’après le plâtre original de 1913
Fonte au sable vraisemblablement de la Fonderie Patrouilleau vers 1920/1930
Repose sur un socle carré en marbre vert veiné portant cartouche : « C. Alaphilippe »
Hauteur sans le socle: 91 cm
Dimensions du socle : 15,5 x 15 x 15 cm
Camille ALAPHILIPPE (1873- Après 1941 ?)
Camille ALAPHILIPPE (1874 – après 1941 ?)
Né à Tours, il suit les cours de l’École National des Beaux-Arts de Tours avant de rejoindre à 20 ans celle de Paris où il est l’élève de Louis Ernest Barrias.
Il remporte en 1898 le Premier prix de Rome de sculpture pour son interprétation« Caïn fuyant le péché». Cette même année, il participe au Salon des artistes français pour la première fois.
Il séjourne de 1898 à 1902 comme pensionnaire à la Villa Médicis, à Rome. De retour à Paris, il mène une carrière en parallèle d'un travail de sculpteur au sein de la manufacture de grès d'Alexandre Bigot.
Il collabore avec divers architectes dont Jules Lavirotte à la réalisation d'immeubles et de façades restées célèbres comme l'Hôtel Céramic av de Wagram à Paris.
En 1906, il épouse Anna Von Oertzen, née Von Gottberg, sculptrice connue sous le nom d'Annie Avog.
Après la Grande Guerre, démobilisé, le couple s’installe en Algérie. Le couple s'insère rapidement dans la vie artistique algéroise et participe à de nombreuses expositions et événements.
Il réalise le « Monument à Raffi » à la mémoire d’un ancien maire d’Alger, ainsi qu’une dizaine de monuments dédiés aux victimes de la guerre dans plusieurs ville d’Algérie.
Camille Alaphilippe et sont épouse disparaissent à Alger après 1941, mystérieusement.