SCULPTURE AFRICANISME – ORIENTALISME

Théodore RIVIERE

 

« La désenchantée »

Sculpture en bronze patine brun nuancé
Socle en bois
Vers 1890

Hauteur: 26 cm

Théodore RIVIERE (1857-1912)

Auguste Louis Théodore Rivière nait le 14 septembre 1857 à Toulouse.

À l’âge de 13 ans il entre à l’école des Beaux-Arts de Toulouse où il a pour maître Henri Maurette. En 1875 il obtint un premier prix en « composition de modèle vivant »

En 1876, il entre à l’école des Beaux-Arts de Paris – Élève de François Joffroy puis d’Alexandre Falguière. Il y reste jusqu’en 1886.

Dès 1875, il présente un buste u salon de la Société des Artistes Français, en 1879 il expose au Salon mais le jury ne le récompensa pas en raison de son jeune âge.

En 1880 il présente au Salon sa première œuvre orientaliste : « Le Nubien »

Entre 1884 et 1889, il connait une première période difficile : sculpture refusée pour des raisons politiques, trois échecs au Grand Prix de Rome, des commandes d’État refusées et des difficultés financières.

En 1887 il part pour l’Algérie, puis revient en France pour participer aux travaux de l’exposition Universelle. A nouveau déçu, il s’engage dans la légion étrangère, se fait réformer et reste en Algérie où il modèle des petites figurines orientalistes pour un bazar d’Alger, ce qui lui permit de payer son retour à Paris.

La décoration du Palais des Fées au Trocadéro pour l’exposition Universelle de 1889 lui fut confiée.

Sur les conseils d’un ami vivant à Tunis, il obtient une bourse de voyage et se rend en Tunisie où il enseigne le dessin au séminaire de Carthage chez les Pères Blancs.

Théodore Rivière « Salombo » et tira son inspiration de ce roman de Gustave Flaubert.
Il rentre en France en 1894 et repart pour quelques mois à Djibouti en « mission d’art »

A partir de 1895 jusqu’en 1900 il participe à chaque salon annuel de la Société des peintres orientalistes français qui se tenait à la galerie Durand-Ruel et dont il était adhérent depuis 1894.

Il  fait éditer ses sculptures en bronzes par Siot Decauville, Susse et la Maison Colin et Cie

Atteint du « virus du voyage », il signe avec le résident supérieur du Tonkin un contrat pour un monument destiné à l’exposition d’HanoÏ. Cette mission lui permet de faire le détour par Java et Sumatra.

En 1910, il part pour le Maroc, en 1912 pour l’Argentine

Pour des raisons de santé, il rentre à Paris et meurt en novembre 1912 des suites d’une opération à la gorge.