SCULPTURE – 20TH

Paul-Albert BARTHOLOMÉ

« Le Chagrin »

Épreuve en bronze à patine or
Fonte au sable
Signée « A. Bartholomé » sur la plinthe à droite
Marque du fondeur « Siot-Paris » au dos de la plinthe
Porte une référence : « U96 » au dos de la plinthe
Porte une dédicace : « À Monsieur Dussaud – Ses collaborateurs – 5 mai 1908″

Hauteur : 24,5 cm
Largeur : 7 cm
Profondeur : 10 cm

 

Paul-Albert BARTHOLOMÉ (1848-1928)

Né à Thiverval (Yvelines) – Mort à Paris

Ce sculpteur débuta d’abord comme peintre. Il fut l’élève de Barthélemy Menn à Genève puis de Jean-Léon Gérome à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris.
Entre 1879 et 1886, il envoie régulièrement des œuvres au Salon.
A cette époque, il réalise plusieurs pastels de nu dont le modèle est Suzanne Valadon à qui il présente Degas, devenu son meilleur ami.
A la mort de son épouse, Prospérie de Fleury, il se tourne vers la sculpture et réalise pour sa tombe un monument en bronze d’une intense force dramatique.
Degas l’encourage à continuer dans cette voie.

Très vite, le succès est au rendez vous et il obtient des honneurs et commandes officiels.
Son œuvre la plus célèbre est le Monument aux morts (que l’artiste appelle « Porte de l’au-delà »)  à l’entrée du cimetière du Père-Lachaise (Paris) sur lequel il travaille de 1889 à 1899. Près de 100 000 visiteurs défilèrent le jour de la Toussaint, en 1899, lors du dévoilement de ce monument.

Beaucoup de ses œuvres en petites tailles sont souvent des répliques ou des inspirations des sculptures détachées de ce monument telles que « La pleureuse » ou l’enfant mort »
Grand Prix de sculpture de l’exposition Universelle de 1900.
En 1912, son monument à Jean-Jacques Rousseau pour le Panthéon reçoit les louanges de la critique.

Après avoir, durant de longues années, participé au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts, il en devient le président en 1918.

Il travaille jusqu’à la fin de sa vie dans les ateliers qu’il avait installé rue Raffet (Paris XVI) dans lesquels Degas y séjourna régulièrement.