ANIMALIER
Maximilien-Louis FIOT
« Paire de bustes de chiens »
Paire de bustes de chiens
Épreuve en bronze à patine brun nuancé
Cire perdue de Susse Frères
Signé sur la terrasse devant
Porte le cachet du fondeur « Susse Frs Edts Paris » en lettres cursives sur la
terrasse à gauche
Marqué « Cire Perdue » sur la terrasse à droite
Cachet circulaire du fondeur sur la terrasse à l’arrière
Dimensions :
Chien Oreilles dressées
Hauteur : 19 cm
Largeur : 8,5 cm
Profondeur : 12 cm
Chien Oreilles basses
Hauteur : 18 cm
Largeur : 9 cm
Profondeur 12,5 cm
Maximilien-Louis FIOT (1886-1953)
Sculpteur animalier
Louis-Maximilien Fiot est né à Grand Pressigny dans l’Indre et Loire le 22 janvier 1886, dans le village natal de son père.
La profession de son père n’est pas connue, mais il est probable qu’il vienne d’une lignée d’artistes modestes. Fiot a commencé un apprentissage sous la direction du sculpteur Prosper Lecourtier.
Pour sa première apparition au Salon des Artistes Français en 1904, Fiot a exposé un chien en plâtre. Il n’a que dix-huit ans et vit très modestement dans une petite maison à Nogent-sur-Marne, un village juste à l’extérieur de Paris, dans un quartier très fréquentés par les peintres impressionnistes. L’année suivante, il reçoit une médaille d’honneur. Puis une médaille de bronze en 1911 et d’une médaille d’argent en 1913.
À la fin de la Première Guerre mondiale, Fiot vit à Montparnasse à Paris.
La ville de Ferté-Alais, où il avait vécu à une époque, lui a demandé de terminer son mémorial de guerre. Il réalise « Le Lion veillant sur les enfants morts pour la patrie »
Comme beaucoup de ses confrères, Fiot participe, dans l’entre-deux-guerres, à la production de Monuments aux morts.
Il a exposé uniquement au Salon des Artistes Français, devenant membre dans les années 1920. Il y présente une sculpture représentant des chevaux (il a remporté un prix de Longchamp en 1921). Les animaux sont ses sujets de prédilection : oiseaux, chiens, sangliers et d’animaux sauvages tels que loups, biches, lions panthères …
Il immortalisa ainsi dans le marbre en 1926, le buste de sa fidèle chienne Glaneuse, qui lui tenait toujours compagnie dans son atelier. Cette pièce unique est restée dans son atelier jusqu’à sa mort.
La plupart de ses œuvres ont été éditées en bronze par la fonderie de Susse, en utilisant le procédé de cire perdue, mais il a également édité quelques terre cuites originales, peut-être des études préparatoires pour des pièces en pierre telles que « Le Maquisard et Sanglier ».
Ses animaux apparaissent souvent par paires ; une paire de panthères intitulée « Prélude » a été achetée par la ville de Paris en 1932.
Au Salon de 1933, il a remporté une médaille d’or, ce qui le met hors concours.
Il continue à travailler jusqu’à sa mort le 19 septembre 1953 à Corbeil-Essonnes, dans la banlieue sud de Paris.