SCULPTURE – 20TH

Jean-Pierre WALFARD

« Pégase »

Epreuve en bronze et fer soudé
Patine mordoré fortement nuancé

Socle en marbre noir

Signée « JP Walfard – SCP » sur une plaque en bronze
1954

Hauteur: 28 cm  –  Longueur: 15 cm

Largeur: 23,5 cm

Bibliographie : Ces « Pégase » ont été commandés par Le Cercle International de l’Air et offerts aux directeurs des principales compagnie aériennes. « ….L’auteur de ces « Pégases » qui ont été exécutés pièce par pièce et constituent chacun des oeuvres uniques est un jeune créateur de Tourettes sur Loup à qui l’on doit déjà de remarquables réalisations….. »

Jean-Pierre WALFARD (1926-2009)

Jean-Pierre WALFARD né le 28 janvier 1926 à Paris. Il  est l’aîné d’une fratrie de 7 enfants.

Il entre aux Beaux-Arts de Marseille à 15 ans et a comme condisciple, César Baldaccini dit "César" et y reste jusqu'en 1942.

En 1943, il s’inscrit à la Grande Chaumière à Paris et étudie la sculpture avec Charles Despiau, l’année suivante, entre aux Beaux-Arts de Paris. Il aura comme professeurs Albert Decaris, Jean Dupas, J. Jourdan.

En 1944, il est massier à l’Académie Frochot. Puis, pendant les années de guerre, il s’engagera également pour le maquis de Chanteuge.

En 1947, il se présente pour le prix de Rome en peinture. Cette même année, il commence des cours d’Urbanisme, boulevard Raspail à Paris. Il défend sa thèse qui a pour sujet : "Le bruit, l’environnement et la criminalité" et obtient son diplôme. Il collaborera avec deux cabinets d'architecte à Nice pour la décorations d'immeubles.

De 1947 à 1952, il s’installe à Nice où il a obtenu un poste de professeur de dessin aux Arts Décoratifs  (Il gardera sa fonction jusqu'en 1964)

Il se passionnera également pour l'archéologie qu’il pratiquera en amateur à Tourettes sur Loup (06) et dans la Vallée des Merveilles du Mont Bégo.

Transposant ses idées sur des supports très divers pour la peinture, la sculpture, la tapisserie, la gravure, sans oublier la céramique et la poterie, Jean-Pierre WALFARD explore tous les matériaux à sa portée soit par curiosité, soit par passion, soit par nécessité. Une nécessité souvent liée au  manque d'argent dont il souffrira toute sa vie. Cette situation débouche quelquefois  sur des possibilités de création qui l'enchantent et lui permettent d'explorer de nouvelles idées, mais situation qui peut aussi le mettre dans des états de grande frustration et qui l'accable lorsqu'il n'a pas les moyens de concrétiser une idée en oeuvre d'art.

Son travail le plus régulier fût le dessin : il ne se sépare jamais de son carnet et de ses crayons. La ligne l'obsède et, il y consacrera une grande partie de sa vie.

Il s'éteint le 28 juin 2009 à 87 ans.