Jean-Pierre MALAUSSENA (Né en 1935)

Jean-Pierre MALESSAUNA (Né en 1935)

Jean-Pierre Malausséna est né en Algérie en 1935 où sa famille française était installée depuis 1862.
Il est arrivé à Paris à l’âge de 10 ans. Sourd de naissance, ses parents l’inscrivent dans l’Institut spécialisé du Dr La Pall où lui est enseigné le français, oral et écrit.
Il apprend la LSF (Langue des signes Françaises) en fréquentant des amis également sourds.
Il réalise sa première sculpture en terre glaise qu’il intitule « Mère et enfant » à 10 ans.
De retour en Afrique du Nord, il entre à l’École Nationale des Beaux Arts d’Alger, y reste 4 ans.
L’obtention d’une bourse lui permet d’être admis en classe préparatoire à l’école des Beaux-Arts de Paris, section sculpture en 1956. Il y restera jusqu’en 1964 ;
Il suit les cours dans les ateliers d ‘Adam, Janniot, Leygue et Yenrenc.
Il a obtenue plusieurs prix et par deux fois, a été logiste du Grand Prix de Rome.
Mais un de ses professeurs lui a refusé le 1er Grand Prix de Rome à cause de sa surdité.

Jean-Pierre Malausséna participe à de très nombreuses expositions en France et à l’étranger et obtient de nombreux prix (Galerie Colette Dubois, Paris. Galerie Hisaka, Nu Mazu- Shi, Japon. Prix Fondation Taylor et Prix Susse, Musée Rodin, Paris. 2004 Sudo Art Museum, Tokyo, 2006 Forum d'Art Ueno, Tokyo)

Nominations : Chevalier de l'Ordre des Palmes Académiques, médaillé d'or des Arts-Sciences et Lettres, commandeur de l'Ordre de l'International des Arts.

L'œuvre de Jean-Pierre Malausséna se distingue par l'opposition de l'or et du noir ainsi que par la confrontation de différentes matières. Pour lui, la sculpture est un moyen d'expression et de communication très puissant.

A propos des ses sculptures, il déclare :
« J’utilise différentes matières : bronze et résine principalement pour les corps. Les supports sont pour la plupart des pièces de bois d’origine et de formes diverses. De cette confrontation naît une émotion que je traduis pars un mot : « ombre », « commérages », jeunesse », « attente » par exemple.

Quant aux corps féminins, c’est à Paul Belmondo que je dois le conseil d’en dessiner au moins deux heures par jours »