SCULPTURE AFRICANISME – ORIENTALISME
Jean-Baptiste BELLOC
« Bédouine au chevreau »
Belle épreuve en bronze à patine gold
Fonte ancienne
Signée sur la terrasse : « J.B. Belloc »

Hauteur:  26,5 cm

Jean-Baptiste BELLOC (1863-1919)

Fils du sculpteur Antoine Belloc et de son épouse Baptistine Ribes, Jean-Baptiste Jacques Gabriel Belloc naquit le 30 avril 1863 à Pamiers dans le département de l'Ariège. Le jeune Jean-Baptiste passa son enfance dans sa ville natale et étudia le dessin à Perpignan dans l'atelier du sculpteur Marc Lacombe chez qui son père avait travaillé. Il obtint une bourse de sa commune et du département pour suivre les cours de l'École des Beaux-Arts de Paris où ses camarades lui donnèrent le gentil surnom du « gnome de Perpignan ». Il y fut admis en 1882 dans l'atelier du sculpteur Jules Gabriel Thomas (1817-1882) puis dans celui d'Antonin Mercié (1845-1916).

En 1886, le prix Lemaire lui fut décerné.
Ajourné du service militaire en 1884 et 1885 pour défaut de taille, il fut jugé apte en 1886 pour le service auxiliaire.
Jean-Baptiste Belloc participa la première fois en 1888 au Salon des Artistes français où il exposa un médaillon en plâtre. L'année suivante, il y présenta deux portraits, l'un en marbre, l'autre en plâtre. Il se vit alors décerner une mention honorable.

En 1890, le jeune sculpteur fut lauréat du premier second grand prix de Rome pour son interprétation d’«Othryadas mourant » derrière Paul Gasq (1860-1944), premier grand prix, et devant François Sicard (1862-1934), deuxième second grand prix.

En 1892, il passa à nouveau de concours de Rome, mais sans succès. Le sculpteur participa au Salon en 1890, 1891, puis en 1895.

II semble que le sculpteur ait voyagé en Afrique du Nord entre 1895 et 1899. Il s'en suivi la réalisation de plusieurs statuettes dans le goût orientaliste qui furent éditées en bronze. Citons parmi celles-ci « Fantasia », « Touareg », « Méhariste »,
Le sculpteur participa, en 1899, au Salon de la Société des peintres orientalistes français où il présenta le buste du « Bey de Tunis » et trois autres œuvres inspirées par le Maghreb. L'année suivante il y exposa deux bronzes « Bédouine au chevreau » et « Danseuse », un bas-relief.
Le sculpteur participa au Salon de 1897, de 1900, puis de 1903 où il exposa deux bronzes « Porte-Étendard tunisien », une statue équestre, et « Le Pain - groupe tunisien ». Il y exposa encore chaque année régulièrement jusqu'en 1913.
Le 10 février 1903, le sculpteur épousa à Perpignan Marie Antoinette Petit, professeur de piano de dix ans sa cadette. De leur union naquit, au mois de décembre de la même année, un enfant auquel il fut donné les prénoms d'André Émile Antoine.

On doit au sculpteur plusieurs monuments coloniaux. (Constantine, Bizerte, Philippeville ..)

Jean-Baptiste Belloc mourut le 23 janvier 1919 chez lui, 129 rue de l'Université, à Paris VII.
Il fut inhumé à Perpignan dans le caveau familial du cimetière Saint-Jacques.

 

Jean-Baptiste BELLOC SCULPTEUR