SCULPTURE
GUIDO RIGHETTI

« Gazelle Dig-Dig »

Très belle et rare épreuve en bronze à patine brun fortement nuancé
Fonte ancienne du vivant de l’artiste
Probablement par la Fonderie « Artistica Battaglia » ou  par la Fonderie « Artistica Battaciare »
Signée dans la cire et datée 1916
Vers 1916/1920

Dimensions:
Hauteur: 17,2 cm
Longueur: 15,5 cm
Largeur: 10,6 cm

Biblio: Modèle similaire répertorié dans l’ouvrage « Guido Righetti » par MM Poletti et Richarme aux Éditions UDB

« …..cet artiste peu connu du grand public et que l’on disait solitaire, mystique, presque religieux, sorte de Saint-François de la sculpture animalière qui, à l’écart des hommes, a consacré sa vie à modeler les frères des humains dans leurs postures familières, avec une vérité étonnante et une infinie tendresse. Ses animaux, surpris dans leurs activités habituelles, sont curieux ou détachés, rarement cruels. Ils semblent ennoblis par le regard qui les observe …. »  Extrait de l’ouvrage « Guidio Righetti » de MM Poletti et Richarme

Guido RIGHETTI (1875-1958)

Ecole Italienne

Issu de la grande bourgeoisie milanaise, Guido Righetti naît le 29 septembre 1875 à Milan.

Après ses études secondaires classiques, le jeune homme, oisif et fortuné, fréquente le cercle intellectuel et artistique qui se trouve à la Casa Ricordi à Montenapoleone où il côtoie peintres, poètes, musicien.

Il s’adonne d’abord au dessin et le monde animalier qui le fascine particulièrement va bientôt retenir toute son attention.

Puis, le dessin ne lui suffit plus. Il commence à modeler sur les conseils du Prince Paul Troubetzkoy, ami de sa famille, qui enseignait alors à l’académie Brera.

Il travaille à son rythme d’autodidacte, l’argile, la cire et la plastiline .

C’est à l’âge de 38 ans que Guido Righetti se décide à faire couler en bronze ses premières œuvres et à les montrer au public.

Il connaît une grande vogue durant l’entre deux guerres où le gouvernement italien et plus particulièrement la municipalité milanaise lui passent de grandes commandes pour la décoration des parcs, de fontaines et d’établissements de bains.

Toutefois, il ne participe en rien à la glorification du régime.
Vivant à l’écart, il se retire dans la haute vallée de Brianza à l’ermitage de San Salvatore qui appartenait à sa famille, où il passe la plus grande partie de sa vie dans une solitude féconde.

Ruiné par la guerre, il se voit contraint d’abandonner son ermitage en 1950 et revient habiter à Milan où il meurt en 1958 dans l’oubli et dans e dénuement.