SCULPTURE – 20TH

Charles MALFRAY

« Femme à l’Antique »

Épreuve en bronze à patine brun fortement nuancé
Fonte par Lucien Thinot – Fondeur à Paris
Signée sur la plinthe à droite
Marque de Fondeur au dos de la plinthe
Numérotée 5/8
Circa 1940

Hauteur: 26,5 cm
Largeur : 8 cm – Profondeur : 6 cm

Charles MALFRAY (1887-1940)

Né le 19 juillet 1887 à Orléans - Mort le 28 mai 1940 à Dijon

Né dans une famille de tailleur de pierres et d’architectes, Alexandre Charles Malfray fait son apprentissage chez le maître orléanais Alfred Lanso.

Elève de l’Ecole des Beaux-Arts d’Orléans, il en sort premier.

En 1904, il suit les cours de l’Ecole des Arts Décoratifs de Paris et de l’Ecole des Beaux-Arts de Paris et fréquente les milieux artistiques de Montmartre.

IL est fasciné par l’oeuvre d’Auguste Rodin et d’Antoine Bourdelle.

En 1916, il survit à l’enfer de la bataille de Verdun où il est gazé et demeurera d’une santé fragile.

En 1920, il obtient le second prix de Rome, le premier prix revenant à Charles Georges Cassou.

Cette même année, il crée les « Monuments au Morts » de Pithiviers et d’Orléans dont le modernisme est extrêmement discuté.

Ruiné par ces travaux, malade des suites de la guerre, il décide d’abandonner la sculpture. Mais en 1931, son ami Aristide Maillol le désigne comme son successeur à l’Académie Ranson. Il y enseigne la sculpture et a pour élèves : Etienne Martin, François Stahly, Jean Le Moal et retrouve le chemin de la création.

Soutenu par le Ministre de l’Education Jean Zay, Charles Malfray a reçu plusieurs grandes commandes, notamment en 1936 pour le Palais de Chaillot (Le Printemps) et en 1938 pour un jardin public à Limoges (La Source du Taurion).

Il meurt subitement en 1940 lors d’un passage à Dijon en s’arrêtant dans la boutique d’un pharmacien pour sa tante.

 

Charles Malfray disait : « La sculpture, pas plus que la peinture, n’a pour but de représenter la nature. Au contraire, la nature n’est qu’un prétexte et un moyen pour manifester son moi. L’art et doit être création pur du cerveau et du cœur »