ANIMALIER
Charles DELHOMMEAU
« Mandrill assis » ou « Cynocéphale assis »
Très belle épreuve en bronze à patine brun soutenu
Cire perdue de la Fonderie Ducros
Fonte posthume vers 2000
Monogrammé et numéroté 3/8
Hauteur : 45 cm
Charles DELHOMMEAU (1883-1970)
Sculpteur animalier
Charles Delhommeau est né le 29 mars 1883 à Paris, où son père travaillait comme fonctionnaire.
On ne sait peu de choses sur ses premières études artistiques, mais on sait qu’il a exposé pour la première fois au Salon des Artistes Français en 1904 avec un plâtre d’un « Chat au feu »
En 1913, il expose au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts, et en devient membre vingt ans plus tard en 1932.
En 1938 et sur la recommandation de son ami sculpteur Louis de Monard, il collabore avec la Manufacture de Sèvres avec une première sculpture : « Femme nue, après le bain ». Puis sont éditées différentes pièces animalières : lapin, lémurien, panthère, cygne, tigres …
En 1941, toujours sous les recommandations de Louis de Monard, Delhommeau propose à la Manufacture un centre de table représentant les « Douze mois de l’année avec une figure centrale d’Apollon sortant des nuées ».
Dans une lettre datée du 26 décembre 1941, la Manufacture offre à l’État français la possibilité d’acquérir cette sculpture, Delhommeau étant présenté comme un artiste très apprécié par ses compétences et sa technique lors de la restauration des cires de Degas.
13 exemplaires en porcelaine de ce centre de table ont été livrés au Gouvernement français en décembre 1942.
La plupart de ses sculptures en bronze ont été éditées par la Fonderie Leblanc-Barbedienne. Ses éditions, toujours limités, étaient invariablement de très belle qualité.
La sculpture animalière qui devient son sujet de prédilection. Comme Bugatti et Pompon avant lui, l’artiste s’adonne à de longues séances d’observation des animaux au Jardin des Plantes et au Zoo de Vincennes.
Il réalise de nombreux dessins préparatoires, aquarelles et huiles et acquiert également une renommée de peintre animalier.
Cette quête du regard posé sur la vie réelle de ses modèles est un préalable à un travail de légères simplifications des formes des animaux étudiés.