Antoine-Louis BARYE
« Aigle sur un rocher »
Très belle épreuve en bronze à patine brun à fond vert
Fonte ancienne Ferdinand Barbedienne – Porte le cachet Or F.B. sur l’arrière gauche de la terrasse naturaliste
Signée « A.L. Barye » près de la patte droite
Vers 1880/85
Hauteur: 25 cm
Longueur: 34 cm
Profondeur: 26 cm
Biblio: Modèle reproduit dans l’ouvrage « Les Bronzes de Barbedienne » par Florence Rionnet aux éditions Arthena page 252 et dans l’ouvrage « Bary » par MM Poletti et Richarme page 232 sous la référence A 188
Antoine-Louis BARYE (1795-1875)
Célèbre pour ses sculptures animalières, Antoine-Louis Barye (1795-1875) est un fils d’orfèvre, qui se forme au travail des métaux chez un équipementier militaire et chez Jacques-Henri Fauconnier. En 1818, il entre à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris et fait son apprentissage dans l’atelier du sculpteur François Joseph Bosio et du peintre Jean-Antoine Gros.
Après plusieurs échecs au Grand Prix de Rome, Barye claque la porte des Beaux-Arts en 1825. Il s’oriente ensuite vers la sculpture animalière qu’il va remettre au goût du jour. Avec son ami Delacroix, il se rend régulièrement à la ménagerie du Muséum d’histoire naturelle pour étudier et observer les animaux. C’est en 1831 que Barye se fait connaître du grand public en exposant au Salon le Tigre dévorant un gavial (Louvre), œuvre mettant en scène un violent combat « d’une impressionnante virtuosité ».
Deux ans plus tard, il triomphe avec le Lion au serpent en plâtre, qui sera également exposé avec succès dans sa version en bronze lors du Salon de 1836. Préférant le bronze au marbre jugé trop froid, l‘artiste multiplie les statuettes et les petits groupes animaliers qu’il fond et cisèle lui-même. Après une période difficile, le Second Empire lui offre un second souffle.
L’artiste a un atelier au Louvre puis il devient professeur de dessin d’histoire naturelle à l’Ecole d’agronomie de Versailles et il est nommé professeur de dessin de zoologie au Muséum. A cette époque, il forme de très nombreux élèves et les éditions de ses bronzes se multiplient.
Barye meurt à l’âge de 95 ans laissant derrière lui une importante production de dessins, aquarelles et peintures ainsi que des sculptures et pièces d’orfèvrerie.
De nombreuses œuvres sont visibles aux musées du Louvre et d’Orsay.